Une bien belle journée.
Une bien belle journée que ce 8 avril 2018.
J’étais loin d’imaginer que ce serait une aussi belle journée quand au cours d’un atelier préopératoire, il y 18 mois, le docteur Maxime SODJI, au cours de l’un de ces tours de table bien connu et réputé voir même légendaire, me demande avec son air malicieux d’enfant qui se délecte d’avance de la farce qu’il va faire et que je connais bien maintenant et que j’apprécie : «Et vous Monsieur…. , vous êtes partant bien sûr pour les 10 kilomètres de BRIVE ?».
Bien évidemment que j’étais partant, j’étais tellement plein d’espoir et tellement confiant que je ne pouvais être que partant….
J’étais bien évidemment partant pour ces 10 kilomètres de BRIVE, épreuve très peu inquiétante pour moi qui avait déjà pratiqué dans le cadre de ma profession une activité sportive intense, complète et variée pendant de nombreuses années, par ailleurs j’étais d’autant plus partant que le déroulement de cette épreuve était encore bien loin….. j’avais le temps de voir venir, de m’y préparer…..
Mais au fil des jours et du temps qui passe, l’épreuve approche tout doucement et l’inquiétude sur ma capacité à la réaliser commence à m’envahir de façon sournoise et insidieuse : «Est-ce que je vais pouvoir réussir ce défi qui a été relevé avec autant d’insouciance à ce tour de table, ou devrais-je dire maintenant que la date approche : avec autant d’inconscience ?».
J’ai été sauvé pour la première édition des 10 kilomètres de Brive qui se présentait après avoir relevé ce défi car elle était trop rapprochée de mon opération, j’ai donc participé à mes premiers 10 kilomètres de Brive en tant que signaleur.
Quel soulagement de ne pas participer quand sur place j’ai pu constater les visages de souffrance sur des inconscients qui comme moi avait dû relever le défi sans préparation particulière.
Fort de mon expérience d’ancien sportif, j’avais envie de leur crier de s’arrêter un peu pour que leur souffrance cesse, en effet quand on est complètement asphyxié il vaut mieux marcher un peu pour se ressourcer plutôt que de continuer à reproduire ces petits pas malhabiles qui donnent l’illusion de courir alors que l’on est entrain de mourir !
Mais qui étais-je pour pouvoir intervenir et à quel titre ? J’ignorais tout de leur histoire, de leur parcours, de leurs souffrances. Et d’ailleurs, pour rester fidèle à mes engagements et au défi relevé, c’est à leur place que je me retrouverais à la prochaine édition…
Fort de toutes ces interrogations, j’ai rassemblé ce qui me restait de courage et j’ai essayé de commencer à m’entraîner pour ce fameux défi.
Quelle déception ! Dès les premières foulées, j’ai cru que mon corps se disloquait, qu’il se désintégrait ! Mais que ce passait-il ?
Moi qui avait fait tant de sport, je ne comprenais plus rien du tout. Je n’étais plus capable de rien. Je me suis alors persuadé que j’étais : soit plus bon à rien, soit trop vieux, soit atteint d’une grave maladie qui n’avait pas encore été décelée. En tout état de cause j’ai choisi de garder cette mauvaise nouvelle pour moi et de prier pour qu’une intervention divine m’éclaire et me montre le chemin à suivre.
Ma prière a été entendue. À l’occasion d’une banale et énième réunion organisée par le docteur Maxime SODJI, je me suis retrouvé entraîné dans une folle aventure. Il faut bien avouer que ce fameux Docteur Maxime SODJI est en fait , un dangereux «Addict» aux associations, mais comme il se trouve être aussi profondément humain il venait de répondre à ma prière : et c’était la naissance de CCO.
Le mot du président qui a exaucé ma prière :
Courir, ce n’est pas marcher. Mais pour courir, il faut pouvoir marcher avec deux chevilles, deux genoux et deux hanches en bon état et un bon appareil cardio-respiratoire.
Il y a ceux qui courent une fois et ceux qui courent tout le temps.
On ne naît pas coureur, on apprend et on devient coureur.
Courir se prépare, s’organise, exige beaucoup d’entraînements, soit seul, soit en groupe, soit avec l’aide d’un coach.
Bien des interrogations ont accompagné la naissance de cette association, mais c’était pour moi l’occasion de me motiver, d’apprendre et de donner.
Il était effectivement important, en créant cette association de pouvoir rassurer les personnes, qui, comme moi, se trouvait dans le doute et qui même chargée d’une forte expérience se trouvait dans l’interrogation et dans la souffrance.
À la fin d’une des premières réunions et dès les premiers échanges avec des anciens comme Michel, Pascal et Isabelle j’ai aussitôt été rassuré, en effet ce qui pour moi était insoluble, ou tout au moins une maladie grave (dislocation de mon corps après trois foulées) m’a été aussitôt présenté comme normal et très simple à résoudre. La solution m’a été donnée sur le champ, sans aucune prétention et sans aucun chichi. Le secret c’est le «GAINAGE !» et aussitôt de voir mon ancien se plaquer au sol de la salle de réunion et de me montrer en joignant le geste à la parole ce qu’il fallait faire, le tout accompagné des conseils éclairés de son partenaire. J’ai été touché par tant de gentillesse et par tant
d’humilité. Je venais de comprendre ce qu’était : «L’Esprit C.C.O.»
Il était aussi important en créant cette association de pouvoir donner aux personnes les moyens d’y parvenir. C’est ainsi qu’en s’attachant les services d’un coach, en l’occurrence Quentin BARBILLON, chacun a pu bénéficier d’un suivi particulier, et moi qui pensait être un grand sportif pour avoir pratiqué longtemps, j’ai appris l’humilité, car je me suis rendu compte d’une évidence : ce n’est pas parce que j’avais couru longtemps (de nombreuses années) que j’étais un grand coureur ! C’est ainsi que Quentin (C.C.O.) m’a appris à ménager mes articulations en déroulant mes chevilles pour ne pas venir frapper le sol avec mon pied etc etc etc J’en profite pour remercier publiquement et bien sincèrement QB pour son écoute, son implication et son professionnalisme. Merci Quentin BARBILLON .
Il était enfin aussi important en créant cette association et après avoir rassuré les personnes en souffrance de pouvoir donner, en plus des moyens, «L’envie» et «La motivation», c’est ainsi que j’ai pu apprécier la journée découverte CCO faite à Nexon au mois de Janvier 2018. Je dois dire à cette occasion un grand bravo et un grand merci à Isabelle Jarry qui a organisé cette journée découverte, venez découvrir sur le site les photos de cette belle journée et vous comprendrez facilement et aisément que l’association m’a apporté « L’envie » et « La motivation », l’envie de participer à une telle journée, manifestation où Isabelle s’était attachée à joindre l’utile à l’agréable, et où elle a su conjuguer les attentes de chacun en fonction de leur capacité, c’est ainsi que l’on pouvait courir ou marcher, circuit long ou circuit court avec une arrivée commune, révélant là encore une nouvelle fois l’esprit C.C.O. Avec une telle journée, l’envie et la motivation étaient bien au rendez-vous.
Je pensais qu’il serait difficile de faire aussi bien que cette journée. Et pourtant, c’était sans compter sur le dynamisme de la secrétaire et de la trésorière de l’association Mesdames Frédérique LUSSAT et Murielle NOËL qui mettaient en route les participations aux « Run & Fun Day » du 10 Mars 2018 à Limoges au profit de l’enfance maltraitée et « Les Foulées du Populaire » du dimanche 08 avril 2018 à Limoges au profit de la lutte contre le cancer (en ce qui concerne les foulées roses).
Une bien belle journée, que cette journée du dimanche 8 avril 2018 pour la première participation de CCO aux « Foulées du Populaire » à l’occasion de sa quatrième édition.
Une bien belle journée qui a regroupé pour cette première de nombreux adhérents, participants et sympathisants de CCO avec le concours et l’aide des adhérents, participants et sympathisants de Rondisport Limoges et RondiMarc 87, un grand merci à cette occasion à Janine DESAPHY et Séverine DOMINGUE.
Une bien belle journée, car si à Perrigueux, pour la première participation en tant qu’association, C.C.O. avait connu une participation certes honorable mais très modeste, cette fois-ci c’est un grand succès qui était au rendez vous avec la participation de 26 personnes.
Une bien belle journée qui s’est déroulée dans des conditions climatiques idéales.
Une bien belle journée, que cette journée du 8 avril 2018 où tous les participants de CCO arrivaient sur la ligne d’arrivée de cette manifestation ensemble et main dans la main. C’est là que la devise de C.C.O. prenait tout son sens :
«SEUL ON VA PLUS VITE, ENSEMBLE ON VA PLUS LOIN»
Une bien belle journée que ce dimanche 8 avril 2018 à Limoges, journée qui a connu une arrivée groupée des membres de CCO sous l’œil bien veillant de celui qui est à l’initiative de tout cela le Docteur Maxime SODJI.
Une bien belle journée, cette journée où l’on se rend compte que l’on est pas un bon à rien, que l’on est pas trop vieux et que l’on ne souffre pas d’une maladie grave, et que tout cela c’est grâce à CCO.
J’espère avoir pu contribuer à mon modeste niveau à la réussite de cette bien belle journée mais surtout un grand merci à CCO, merci à Maxime, Janine, Frédérique, Jules, Murielle, Marc, Émilie, Romain, Florian, Carine, Stéphanie, Isabelle, Justine, Marie, Auriane, Sylvia, Séverine, Yolande, Valérie D, Valérie L, David, Michèle, Laure, Pascal, Audrey.
Rendez-vous aux 10 kilomètres de Brive.
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